L'art n'est pas une soumission, c'est une conquête.
André Malraux.

Blog

08 Mar 2021

Salon du livre MAB Elhad au Lycée de Moroni

<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?height=476&href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FSalondulivreComoresOceanIndien%2Fvideos%2F710139402480407%2F&show_text=false&width=267"... Lire la suite

Biographie

MAB Elhad

Après un engagement militaire sous les couleurs de la Gendarmerie comorienne et une carrière poursuivit au sein de l’administration civile mais aussi dans l’enseignement universitaire comme vacataire ; MAB Elhad se passionne pour la poésie et les arts à ses heures perdues. Poète, photographe et artiste calligraphe, il apparait sur la scène de la littérature comorienne avec son premier recueil de poèmes intitulé ‘’Kaulu la mwando’’ en 2004, dont des extraits apparaissent en mini lettres et en filigranes sur les billets de banque comoriens, notamment ceux de 1000 et de 2000 francs. Suivront quelques années plus tard d’autres ouvrages, en l’occurrence des anthologies sur les auteurs de l’Océan Indien, dont : « les îles rebelles, Poètes slameurs et autres rencontres » auxquels MAB Elhad a été cité. Dans le domaine de l’art, il a réalisé à son actif, une dizaine d’expositions tenues aux Comores, dans l’Océan Indien et en France. Son talent est reconnu à travers les 2 prix de poésie qu’il a reçu aux Comores, et pour avoir été consacré récipiendaire du trophée des artistes de l’Océan Indien par ‘l’union des Artiste de La Réunion ‘’UDAR’’ dans le genre de la Photographie en 2004. Après une si longue absence sur la scène culturelle comorienne, MAB Elhad nous revient avec un nouveau regard ‘’ Entre le temps et l’espace’’ qu’il a préféré poser sur quelques ‘’sites touristiques’’ comoriens pour nous faire découvrir ‘’leurs légendes, la croyance et le mythe qu’on se fait d’eux, à travers leurs histoires’’. Faisant d’une pierre trois coups, MAB Elhad saisira l’opportunité pour nous faire découvrir en avant première, des morceaux choisies de son prochain recueil ‘’Regard biaisé’’ dont les extraits présentés à cette exposition illustrent la polymorphie artistique dans l’ensemble de l’œuvre, et accompagnent le regard du visiteur. C’est l’occasion aussi de découvrir quelques fragments de calligrammes et calligraphies pour compléter le tableau. MAB Elhad vous invite à ressentir avant de lire un aspect de la beauté des îles de la lune à travers les signes, traces et traits de cette exposition.

.http://www.africultures.com/php/index.php?nav=livre&no=861

<div id="wBa9592">
<div class="Btitre9592" id="Bidtitre9592"><h2><a href="http://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=297408">Mes livres sur Babelio.com</a></h2></div><div id="Bcorps9592"><script type="text/javascript" src="http://www.babelio.com/wj.php?id=9592"></script></div>
<div class="Bfooter9592"><a href="http://www.babelio.com"><img src="http://www.babelio.com/images/logo2.GIF" alt="Bibliotheque" /></a></div></div>

 

Lire la suite

Mes Livres

Regard Biaisé

Entre le temps et l'espace

« Je ne suis pas allé à la poésie, c’est la poésie qui est venue à moi ». L’aveu lui a glissé innocemment entre les...

En savoir +

Journée Nationale de la poésie comorienne

 

Comme tous les ans, la Journée Mbaye Trambwe a été célébrée dans son village de Koimbani chef - lieu du  Oichili, ce 17 juin 2015. Une foule nombreuse a pris part à cette cérémonie  qui a connu la présence des autorités de l’île comme ceux de l’Union. Cette année la célébration a été marquée par la remise de diplômes résultant de concours de danses traditionnelles, et de la veillée poétique qui s’en est suivi L’Association des Poètes et écrivains comoriens ‘’Pohori Kalam’’ a été représenté par Aboubacar ben Saïd Salim, pendant que MAB Elhad a honoré de sa présence au nom de la Délégation Euro poésie Comores, à cette rencontre consacrée à la poésie comorienne

Ce fut une foule d’hommes et de femmes enthousiasmée, dans leurs beaux vêtements de fêtes qui a pris part à la XVème anniversaire de la Journée Nationale de la Poésie comorienne, qui s’est tenue sur la Place de la Fondation Mbaye Trambwe, Prince & poète.

MBAYE TRAMBWE reveille toi, ils ont délaissé ton ouvre !

La cérémonie qui a débuté par la remise de certificats aux meilleurs groupes de danses traditionnelles, en guise de clôture de différentes activités socioculturelles menées depuis vendredi dernier en hommage à Mbaye Trambwe.

S’en est suivi des allocutions du Commissaire  à l’Education de Ngazidja, Mr Boina, a rendu hommage aux jeunes de cette ville et a loué les efforts de la structure connu du nom de Fondation Mbaye Trambwe, pour les efforts consentis par ces jeunes dans la rénovation des lieux et leur dévouement en faveur de la conservation et la protection de notre culture.

Viendra le tour, de  Aboubacar Ben Said Salim, Président de l’Union des poètes et écrivains comoriens, en l’occurrence l’Association ‘’Pohori-Kalam’’ dans son allocution ce poète et écrivain a tenu a souligner l’importance et le rôle joué par Le Prince-poète Mbayé Trambwe, il a insisté sur la nécessité de voir l’œuvre de cet illustre penseur du XVIIIe siècle  conserver  comme ce fut le cas pour  les poètes français de son époque. Il n’a pas manqué de citer l’exemple de Rousseau et de Voltaire dont les œuvres font référence jusqu’à cette période contemporaine. Il a saisi l’opportunité pour montrer l’intérêt que peut apporter cette poésie d’expression comorienne dans la valorisation et l’enrichissement de la langue comorienne.

Pour MAB Elhad Délégué de l’Association International ‘’Euro poésie’’ en Union des Comores, il a déclaré que la ‘’Journée nationale de la poésie comorienne du nom de ‘’Mbae Trambwe’’ ne doit pas rester l’apanage du village de Koimbani et de sa région, Mbayé Trambwé ayant marqué l’histoire nationale, durant son règne de Prince et d’illustre poète. Il a revendiqué la nécessité pour les autorités de l’île comme ceux de l’Union à dépasser les discours pour accorder une importance effective à cette poésie comorienne qui s’essouffle, et ceci se fera  à travers cette journée de la poésie nationale. Brandissant ‘’l’Anthologie de la poésie comorienne du XVI es  au XX siècle’’ écrit par Damir ben Ali et Moinaéchat Cheikh aux éditions Cœlacanthe, MAB Elhad a revendiqué plus de considération à l’endroit de cette littérature qui reste méconnue par les siens, en précisant que cette anthologie  constitue une référence dans les annales de l’histoire de littérature comorienne qui se cherche et que cet œuvre poétique vient à point nommé ayant été publié dans cette période de la célébration de la poésie comorienne. Il a enfin demandé que cet œuvre soit introduit au programme national de l’enseignement, avant de finir par la lecture d’un poème.

Intervenant à son tour, l’ex-président de l’Assemblée Nationale Hamidou Bourhane a tenu à préciser qu’il a durant son mandat à l’Assemblée instauré une Medaille Mbaye Trambwe, en l’honneur de cette illustre personnalité, et en hommage à la scène culturelle comorienne. Il a précisé que la première personne à avoir bénéficié de cette médaille, est l’Ex-Gouverneur et ex-Ministre Said Hassane Said Hachim, pour services rendus à la nation comorienne, ainsi que 3diplomates de passage dans le pays.

Puis vint le tour au notable Ali Abdoulhamid, qui après un bref aperçu sur le règne du prince Mbaye trambwe, et l’impact de sa immense œuvre poétique sur son époque, a tenu à confirmer la carrure de cette personnalité, en confirmant que si sa résidence a été à Koimbani, Mbaye trambwe a joué un rôle majeur quant à l’instauration de la paix et n’a pas manqué de préciser que cet illustre poète s’est toujours considéré comme étant de toutes les régions de l’île où partout il avait bénéficié d’un surnom typique.

Pour le Directeur de cabinet  du Ministre de l’Education, accompagné de Mme Roukiat représentant la Directrice de la Culture, des efforts seront consenti par le Ministère de l’Education en faveur de l’organisation de cette célébration qui connaitra une envergure nationale désormais, et s’est engagé à ce que dès l’année prochaine la poésie comorienne et en l’occurrence l’œuvre de Mbayé Trambwe soit introduit au programme scolaire

                                                                                         Rouhaymat Mohamed

  

Lire la suite

MAB Elhad dévoile son Regard biaisé

MAB Elhad; Le missionnaire de la poésie des Comores

Le Nouvel Afrik - 03/01/2018

Interview de Renaud Artoux sur l'homme et son oeuvre Plus d'information

MAB Elhad: Poète de l'identité

No Comment - 26/10/2017

Plus d'information

Tous les articles de la revue de presse

MAB Elhad à l’émission "Arbre à palabre" à la Télévision Nationale

https://www.youtube.com/watch?v=KmHf7hA36hU

Parcours de MAB Elhad

Emission à la télévision nationale des Comores partie 1 où reçu par le poète et écrivain comorien Aboubacar ben Said Salim.

'' Projet d'anthologie'' : Florilège de la p

PROJET D’UNE ANTHOLOGIE

Florilège de la poésie comorienne

Dans le cadre d’un projet de publication d’une anthologie de la poèsie comorienne que je souhaite publier prochainement, j’ai sélectionné de vous présenter des extraits ou morceaux choisis de ce florilège de la nouvelle poésie comorienne dont la majorité des textes qui e sont parvenus sont d’expression française.

Je demande à tous ceux qui seraient intéressé de figurer sur cette anthologie de bien vouloir m’adresser un minimum de cinq textes de leurs choix, accompagnés d’un C.V et d’une photo identité. Pour ceux qui sont à Moroni et qui souhaiteraient participer à ce projet d’Anthologie, je pourrais réaliser moi même leurs photos.

L’objet de cette anthologie, serait de faire connaitre , bon nombre de jeunes poètes comoriens d’ici et d’ailleurs,méconnus parce qu’ils n’ont pas pu avoir la chance de faire publier leurs œuvres, or Allah sait combien bon nombre de ces talentueux poètes en herbe pour la plus part ont des jolis textes qui, faute de valorisation souffrent dans les tiroirs poussiéreux de l’oubli.

En outre pour ceux dont je dispose de leurs textes et qui ne souhaiteraient pas être publier pour des raisons personnels, je leur saurais grée de me le faire savoir à l’adresse: mabelhad2@gmail.com.Quand aux autres ayants droits et familles je leur prie de rentrer en contact avec moi pour toute fin utile.

Avec mes remerciements anticipés, très haute considération.

Pour cette semaine je tiens à présenter deux poètes dont:

Eric Boina et Abdallah

ALI BOINA BACAR

                                              Dit

                                                                  ERIC BOINA

Ali Boina est né à Moroni quartier de Mtsangani  dans la rue de Madjénini où il est originaire, et réside à Mbouéni. Après ses études secondaires au Lycée Said Mohamed Cheikh, il a poursuivi des études supérieures en  France dans le domaine de l’aménagement du territoire,  avant de séjourner quelques années durant, en Arabie Saoudite aux côtés de ses frères.

Connu de son pseudonyme de ‘’ERIC BOINA’’ qui lui sert de nom de plume et d’artiste, ce guitariste de charme à ses heures perdues est autant auteur compositeur et pas moins poète.

Aube obscur est l’un des ses poèmes fétiche, puisqu’il n’est évidement pas son      premier poème. Composé alors qu’il vivait dans le monde arabe, ce poème a été écrit entre 1984 et  1985 à l’époque où la guerre du golfe battait le pavé.

Dans ce poème Éric Boina dénonçait à l’époque la guerre est ses méfaits, mais aussi la soumission et l’exploitation.

Éric Boina est un poète engagé. Comme le démontre le titre de ce poème, ll privilégie comme figure de style dans l’approche de son texte l’allégorie et l’oxymore. Ici Éric Boina nous rappel le passage stylistique de Corneille dans ‘’Le Cid’’ ou la contradiction sémantique rejailli dans :

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles’’.

Dans ce 1er poème, Éric Boina échappe à la contrainte de la rime, préférant donner libre cours à des verres libres et mieux contester le malheur suscité par  la guerre qui sévit sur terre.

Ce poème est d’autant plus d’actualité,  au regard de se qui se passe aujourd’hui encore au moyen orient et partout où dans le monde arabe la guerre persiste encore à offrir son lot de morts chaque jour qu’Allah fait.

Dans ce poème la plume du poète  fait apparaître la figure de style de la ‘’cause’’ et dans son art de la plume Éric cherche a user de l’enthymème dans son discours.  Un poème saisissant que je vous laisse découvrir.

ALI BOINA BACAR

                                     Dit  ERIC BOINA

Ali Boina est né à Moroni quartier de Mtsangani  dans la rue de Madjénini où il est originaire, et reside à Mbouéni. Après ses études secondaires au Lycée Said Mohamed Cheikh, il a poursuivi des études supérieures en  France dans le domaine de l’aménagement du territoire,  avant de séjourner quelques années durant, en Arabie Saoudite aux côtés de ses frères.

Connu de son pseudonyme de ‘’ERIC BOINA’’ qui lui sert de nom de plume et d’artiste, ce guitariste de charme à ses heures perdues est autant auteur compositeur et pas moins poète.

Aube obscur est l’un des ses poèmes fétiche, puisqu’il n’est évidement pas son      premier poème. Composé alors qu’il vivait dans le monde arabe, ce poème a été écrit entre 1984 et  1985 à l’époque où la guerre du golfe battait le pavé.

Dans ce poème Éric Boina dénonçait à l’époque la guerre est ses méfaits, mais aussi la soumission et l’exploitation.

Éric Boina est un poète engagé. Comme le démontre le titre de ce poème, ll privilégie comme figure de style dans l’approche de son texte l’allégorie et l’oxymore. Ici Éric Boina nous rappel le passage stylistique de Corneille dans ‘’Le Cid’’ ou la contradiction sémantique rejailli dans :

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles’’.

Dans ce 1er poème, Éric Boina échappe à la contrainte de la rime, préférant donner libre cours à des verres libres et mieux contester le malheur suscité par  la guerre qui sévit sur terre.

Ce poème est d’autant plus d’actualité,  au regard de se qui se passe aujourd’hui encore au moyen orient et partout où dans le monde arabe la guerre persiste encore à offrir son lot de morts chaque jour qu’Allah fait.

Dans ce poème la plume du poète  fait apparaitre la figure de style de la ‘’cause’’ et dans son art de la plume Éric cherche a user de l’enthymème dans son discours.  Un poème saisissant que je vous laisse découvrir.

 

AUBE OBSCUR

 

Où va le monde,

Où nous conduit la raison ?

Quand cessera l’éclatement des bombes ?

Sur cette terre sans tombes !

Pour que l’humain jouisse de sa floraison.

 

Que de vies perdues,

Et d’autres en vue,

Que d’efforts vains ;

Et de bains de sang !

Sans avoir eu leur dû.

 

Ils sont mort ignorant ;

Aux côtés des servants !

Et vous peuples démunis,

Sans atomes, ni éclaire,

Victime vous serez,  dans cette guerre nucléaire,

En étant digne de votre sagesse, qui aux yeux des autres

Est une bassesse !   

ERIC  BOINA  

in Florilège de la poésie comorienne

 

Lire la suite

Non je ne regrette rien !

A L’aube  de ce  nouvel an qui s’annonce,

Et au souvenir  de cette ère  qui s’achève !

Mon cœur reconnaissant se prononce,

Aux vœux pour surpasser les épreuves.

 

Elle fut faite certes de moments de soucis

Mais aussi  d’instants de bonheur intense,

Nous avons parfois pris des raccourcis,

Et  avons été à la limite de la résistance.

 

De ces jours passés j’ai retenu tant de leçons,

Que la patience est une grande maîtresse ;

Et c’est de tout près que vient la traitresse,

Mais par nature j’ai toujours vécu sans façons.

 

A l’heure du bilan je ne regretterais rien,

J’ai  mené des luttes, survécus à des combats,

Par respect des principes et pour faire le bien ;

J’ai défendus des causes à la limite des débats.

 

Par abnégation je poursuivrais vaille que vaille,

Le chemin que  la destinée m’aura tracé demain.

Dans l’âme je resterais ce soldat de tant de veille,  

Les tords de la vie m’importent peu, je reste serein !

 

Ma  reconnaissance va à ce pays qui m’a tant donné,

Fière de lui appartenir je lui concède ma personne,

Il est ma plus grande cause je lui ai tout pardonné,

Ce que je suis, je le lui dois c’est lui qui me façonne !

 

J’ai croisé des humbles qui m’ont appris la dignité,

Et côtoyé des prétentieux imbus de leur  arrogance.

Chez les uns je me suis enrichi de leur magnanimité,

Quand les autres ont été emportés par la décadence.

    

Meilleurs vœux à tous ceux qui m’ont aidé souvent,

Pardon à ceux dont j’ai heurté, ou frustré  parfois,

La vie est ainsi faite, si courte, passe comme du vent,

Reste les bons souvenirs de ces  instants d’autrefois.

                                                                           MAB Elhad

                                                               Kambodje 01 janvier 2015

Lire la suite

Écrire à l'auteur

Vous devez être connecté(e) pour envoyer un message. Se connecter

En savoir plus

track