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11 Jan 2016

Non je ne regrette rien

A L’aube  de ce  nouvel an qui s’annonce,

Et au souvenir  de cette ère  qui s’achève !

Mon cœur reconnaissant se prononce,

Aux vœux pour surpasser les épreuves.

 

Elle fut faite certes de moments de soucis

Mais aussi  d’instants de bonheur intense,

Nous avons parfois pris des raccourcis,

Et  avons été à la limite de la résistance.

 

De ces jours passés j’ai retenu tant de leçons,

Que la patience est une grande maîtresse ;

Et c’est de tout près que vient la traitresse,

Mais par nature j’ai toujours vécu sans façons.

 

A l’heure du bilan je ne regretterais rien,

J’ai  mené des luttes, survécus à des combats,

Par respect des principes et pour faire le bien ;

J’ai défendus des causes à la limite des débats.

 

Par abnégation je poursuivrais vaille que vaille,

Le chemin que  la destinée m’aura tracé demain.

Dans l’âme je resterais ce soldat de tant de veille,  

Les tords de la vie m’importent peu, je reste serein !

 

Ma  reconnaissance va à ce pays qui m’a tant donné,

Fière de lui appartenir je lui concède ma personne,

Il est ma plus grande cause je lui ai tout pardonné,

Ce que je suis, je le lui dois c’est lui qui me façonne !

 

J’ai croisé des humbles qui m’ont appris la dignité,

Et côtoyé des prétentieux imbus de leur  arrogance.

Chez les uns je me suis enrichi de leur magnanimité,

Quand les autres ont été emportés par la décadence.

    

Meilleurs vœux à tous ceux qui m’ont aidé souvent,

Pardon à ceux dont j’ai heurté, ou frustré  parfois,

La vie est ainsi faite, si courte, passe comme du vent,

Reste les bons souvenirs de ces  instants d’autrefois.

                                                                           MAB Elhad

                                                               Kambodje 01 janvier 2015

11 Jan 2016

A mon ami Gouachi !

 

 

J’ai confié ma peine au vent infidèle, il l’a propagé ;

Au soleil j’ai dit ma crainte, traitrise il m’a  grillé ;

J’ai chuchoté à la pluie ma mélancolie, elle a ri au nez ;

A la lune j’ai chanté mes hantises, elle m’a trouvé naïf.

 

 

Depuis j’ai compris l’instinct humain d’être si bien ombragé,

A faire  le tord à autrui, pour être au dessus et si bien briller,

Oubliant l’instant passager, imbu de l’avidité de rayonner, 

Jusqu’au boutisme du succès si trompeur et  au vernis  fictif.

 

 

J’ai depuis   adopté cette philosophie de devenir modeste,  

De considérer mon semblable pour être redevable à  Allah,   

D’accepter mes faiblesses, de reconnaître mes limites,

De répandre de mon mieux le peu  qui m’est acquis d’esprit.

 

 

Stoïque, j’ai compris qu’il faut taire mes plaintes face au teste,

Que nous impose la vie et  aller de l’avant  pour que ‘’ inshallah’’,

Je lègue à l’histoire  la preuve des épreuves  conquises et mixtes,

Honorer le passé, marquer de ma griffe l’avenir  contre le mépris.

 

                                                                                                        MAB Elhad

                                                                                           Moroni Kambodje 01 janvier 16 

19 Oct 2015

Si les Comores m’étaient contées

 Si les Comores m’étaient conté ! MAB Elhad poète comorien, était à Dar Es Salam où il a été convié par le Répresentant des Comores en Tanzanie, son Excellence Ahamada Elbadaoui Mohamed, dans le cadre des activités annuelles de la célébration de la Francophonie en Tanzanie. Après un séjour à Antananarivo et à l’île Maurice, MAB Elhad s’est envolé vers la Tanzanie où il était attendu pour présenter ses œuvres à l’esplanade du restaurant l’Épi d’Or, sise dans le quartier Ostar bay, à Dar Es Salam. Cette prestation culturelle rentre dans le cadre des activités annuelles de la célébration de la Francophonie en Tanzanie. Invité en Tanzanie par son excellence Dr Ahamada Elbadaoui Mohamed, Ambassadeur des Comores, pour la fête de la Francophonie au pays de Julius Nyerere, le poète MAB Elhad a transporté son public dans les recoins les plus mythiques des Comores, à travers ses œuvres. Une soirée artistique qui a dû ravir les convives présents à la cérémonie organisé dans le cadre de la célébration de la Francophonie en Tanzanie. Du 30 Septembre au 02 Octobre 2015 MAB Elhad s’est retrouvé à Dar Es-Salaam où il a été, l’hôte d’honneur du restaurant le plus francophone de la Tanzanie ‘’l’Épi d’or’’ où s’est déroulé une rétrospective de l’œuvre poétique et artistique de notre poète. « Cette sortie internationale fait suite à la manifestation ‘’Ex-poétique II’’ que le plus poète de nos artistes a tenue durant tout le mois de Mai 2015 au Centre Culturel & d’Art Comorien ‘’CCAC-Mavuna’’ de Moroni dans le cadre du Printemps des poètes et de la semaine de la Francophonie aux Comores », a dit le poète de retour à Moroni. ‘’ Si les Comores m’étaient conté’’ voilà le titre qui a inspiré le poète, et ayant servi de carte d’invitation au voyage dans les méandres des îles de la lune, dans la nuit du 1er octobre 2015. La soirée comptait plusieurs diplomates francophones accrédités à Dar Es Salam. Ahamada E. Mohamed, l’Ambassadeur des Comores en Tanzanie, après avoir présenté le parcours atypique de MAB Elhad, n’a pas manqué dans son allocution de souligner la présence de notre poète sur les billets de banques comoriens de 1.000 et de 2000 francs. Et de préciser que : « Cette soirée de poésie rentre dans le cadre des activités promotionnelles de la Francophonie en Tanzanie » avant de remercier ‘’MAB Elhad d’avoir bien voulu honorer son pays, en acceptant de surcroit, de venir lancer les activités de célébration de la francophonie dans ce pays frère et anglophone’’. Après avoir fait visiter les Comores en images à travers une projection, MAB Elhad a transporté son public, à force de mots, dans les Comores des contes, mêlant mythes, légendes et croyances, Suivra une présentation artistique de ses calligraphies et de ses calligrammes avant de finir la soirée par une rétrospective de sa création poétique dont le public médusé pouvait en surimpression de photographie illustrant les textes poétiques. « L’honneur revient à l’ambassadeur des Comores pour l’initiative de faire connaitre la poésie comorienne et en étant le premier à lancer les activités de promotion de la francophonie à Dar Es Salam, dans une si belle et sympathique soirée artistique » dira Malika Berak, Ambassadrice de France en Tanzanie. Cette soirée n’a laissé personne indifférente, pour les uns MAB Elhad sait si bien faire naviguer son public entre légendes et réalités, pendant que d’autres affirment que cette soirée leur a suscité l’envie de découvrir ce pays magique et lunatique. Ibnou M. Abdou LGDC

17 Oct 2015

FRANCOPHONIE par LGDC

Dix jours d’activités cette année pour célébrer la francophonie Dix jours et deux weekends d’activités. C’est ainsi que sera célébrée la semaine de la francophonie, cette année aux Comores. L’annonce a été faite à Moroni, mercredi dernier lors d’une conférence de presse conjointe, par le Ministère des Affaires Étrangères, le Conseiller culturel de l’Ambassade de France à Moroni et l’Alliance française.

UN PROGRAMME RICHE ET DIVERSIFIÉ EN ACTIVITÉS CULTURELLES, ÉDUCATIVES ET SPORTIVES.

              La semaine de la francophonie sera célébrée, cette année à Moroni, par un programme riche en activités culturelles, éducatives et sportives. Pendant dix jours et deux weekends, en partenariat avec le CNDRS (Centre Nationale de la Documentation Scientifique), ces activités rassembleront également l’Université des Comores, l’association des bibliothécaires, Campus France, le réseau des alliances, la BIC-BNP et Moroni Terminal. Un plateau débat sur la langue comorienne dans le roman comorien d’expression française, sera réuni le samedi 14 mars par l’Alliance française. Cerise sur le gâteau, la chanteuse Marema, prix découverte RFI 2014, se produira ce même samedi sur la scène de l’Alliance française tandis que l’humoriste Valérie N’dongo montera sur les planches une semaine plus tard c’est-à-dire le samedi 21 mars. Un concours de la chanson française est également prévu. Alors que Campus France organise un Quizz ouvert au grand public, lundi 16 mars, le Centre Culturel CCAC-Mavouna accueillera diverses activités notamment un spectacle de la comédienne Sitti Thourayat Daoud sur les femmes victimes de violences et une soirée slam.

MAB Elhad, lui va tenir une exposition photos, calligrammes et calligraphie et déclamera les poèmes de son prochain recueil au Centre Culturel de Mavouna. ‘’Les langues en francophonie : le cas des Comores’’. Ce sera le sujet d’une conférence –débat que tiendra l’Université des Comores et l’IUT abritera un concours de slam et de poésie le vendredi 20 mars. Le sport sera au rendez-vous avec des tournois de football organisés dans les trois îles. Les jeux consisteront en des courses de pneus, de pirogues et de natation à la plage d’Itsandra, le 15 mars où un concert est prévue pour cloturer ces festivités de la plage, vers 19hures. Le traditionnel concours inter-établissements qui sera également de la partie, connaitra son apogée avec la finale le mercredi16 mars.                                                                A.A.Hamdi

 

                                                                                                         

14 Sep 2015

Kader Mourtadhoi Un poète de l'Exil

Composé de plus d’une soixantaine de poèmes, l’œuvre poétique de Kader Mourthadhoi‘’ Des murs à franchir ’’ au format 20X13 cm, vient de paraitre aux Éditions Klanba. Publié en Aout 2014, ce recueil aborde plusieurs thèmes, et son titre en dit long sur ‘’ Des murs à franchir’’ face à l’existence et la destinée humaine, et  contre le renfermement identitaire, et l’individualisme. L’amour aussi occupe les méandres de l’esprit et les arcanes de l’âme de notre poète. C’est que comme disait l’autre ‘’ le cœur a ses raisons que la raison elle-même  ne connait pas’’ mais toujours est – il que l’amour qui émane de ce recueille est aussi imprégné de cet exil qui le happe et le préoccupe. 

Né le 14 Mars 1987,Miringoni, sur l’ile autonome de Mohéli aux Comores ;Kader Mourtadhoi est professeur de français au collège de Chiconi,sur l’île comorienne de Mayotte, aprèsavoir effectué des études universitaires en  lettres modernes, françaises à l’Université de Paris III –Sorbonne-Nouvelle, où il est Doctorant en lettres françaises et francophones comparées. Notre poète, vient de publier ‘’Des murs à franchir’’  qui est le titre de son  premier recueil.

Il y a une dizaine d’années de cela, j’ai fait la connaissance de ce poète à Moroni, dans le quartier de Zilimadjou,où il fut connu sous le pseudonyme d’enfance de Lejoipama. A l’époque l’homme ambitionné de faire publier un recueil de poèmes qu’il m’avait soumis pour lecture.Lequel était axé sur son attachement à l’endroit de son île d’origine, de son village et de son engagement pour la protection de l’environnement.

Quand j’ai reçu son recueil pour le compte de la Bibliothèque de poésie MAB Elhad, j’ai découvert une autre écriture, un autre style poétique, qui rejoint les promoteurs du poème libéré des contraintes de la rime; mais engagé de plus bel,par un souci majeur, celui de la rhétorique de l’exil, qui prédomine sur l’ensemble de son recueil, même si d’autres thèmes tels que l’amour, le patriotisme sont abordés dans son œuvre.

 La lecture de ce recueil me ramène àdeux autres poètes auxquels j’ai eu l’impression que notre poète s’est imprégné. Certes je ne me permettrais pas l’audace de mettre Mourtadhoi au rang des plus grands que sont  Tahar Ben Jelounà travers ‘’Le discours du Chameau suivi de Jénin’’ quand dans ‘’poèmes par amour’’ l’auteur aborde le sujet de l’absence :

‘’ Quel Oiseau ivre naitra de ton absence / toi la main du couchant mêlée à mon rire/’’ou encore confondre sa plume à la création lyrique de  Mahmoud Darwish  dans son poème ‘’Mural’’quand ce n’est pas dans ‘’Qui suis-je sans l’exil ?’’. Mais tout de même, c’est que pour Mourtadhoi  ‘’ l’exil est une prison à ciel ouvert’’/.Quand je songe à cet exil-là, je ne peux pas m’empêcher de m’imaginer chacun des termes que suppose cette métaphoredont les murs à franchir sont faites en l’occurrence: ‘’ la réclusion intérieure,la solitude, le calvaire,la souffrance, les tourments, les errances, les chimères, la destinée,la mort’‘ et dont le seul recours thérapeutique contre ses maux reste :‘’la survie,le rêve, les chants, le patriotisme et les mots’’ maisrien que des mots avec lesquels notre poète jongle pour tromper cet exil et calmer ses maux loin du pays que sont ses îles.

‘’ Île Comores ! / Elles me parlent de leur destin fissuré/,

‘’ de leurs plaies,/ de leurs visages balafré/

‘’ par les tourments et l’inquiétude de l’exil’’.

Oui il faut lire Kader Mourtadhoi, pour mieux saisir cet exil qui l’atteint jusqu’à l’intérieur de son être, et à chaque page on le retrouve notamment lorsqu’il parle de la bien aimée, dont l’éloignement a contribué à user les sentiments : ‘’ le fil de l’idylle est rompu ‘’ et ici Mourtadhoi rejoint Alphonse de Lamartine quand dans ses ‘’Méditations poétiques’’  il aborde ‘’l’Isolement’’ en ces termes :

‘’Et je dis / Nulle part le bonheur ne m’attend…/

‘’Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. /

Cet amour qui happe l’être, l’accapare  lui fait oublier tout le reste, devient l’objet de l’errance, et de douleur ;  fruit que l’on quémande à l’aimé ! Et c’est depuis que :

‘’ Je tends la main et cherche l’alchimie de ses gestes/

 ‘’ Mais ma main  se brie contre la pierre de son absence/

  ‘’ Absence, cette absence corrode mon âme. /

Cet amour se retrouve enfin dans sa gratitude  envers ces êtres chers, qui l’ont accompagné ou soutenu, notamment sa sœur FazatiAssaniBacar,FatoumiaSaid , mais aussi le Dr Mbaraka A Charif, ou Hugo Chavez ses modèles.

Et quand notre poète aborde  l’aspect épique de son inspiration, c’est la dénonciation contre la violence faite à la femme d’abord, mais ausavant que  l’aspect de la  politique ne prend le dessus contre le séparatisme, et  cequ’il qualifie de  ‘’règne de grand monarque ‘’ au travers duquel il fait allusion à l’autre qui a ‘’ enfoncé tant d’épines  dans des corps et a mis le feu aux rêves/’’ celui-là même qui a contribué à offrir au pays, ‘’ sa dose de folie et sa barbarie…/avec ces ‘’ mains maudites servent  ton peuple de la manne indigeste/. La diaspora comorien n’est pas en reste, ‘’ Les comoriens de Paris hissent le voile sous un ciel rempli d’eau/.Il pleut de colère et de révolte/.

                                                                                                                                        MAB Elhad 

 

04 Sep 2015

LA CHAINE DE DRAGONS

‘’Gu la Ivoini’’ Située au sud du village d’Ivoini, à 6km du lac salé sur la RN°3 ; la Chaine de dragons constitue le grand symbole du village d’Ivoini, c’est une chaine de roches émanant d’une falaise, dont le versant faisant face à la mer a été déformé par l’érosion maritime. Cette déformation sculpte des signes qui prennent la forme de dragons rassemblés le long de la falaise. C’est un paysage magnifique parmi les plus spectaculaires, des Comores. La mythologie comorienne laisserait entendre que : Au début des siècles passés, deux jeunes épris d’amour risquaient de se voir séparer par les parents, qui ne voyaient pas d’un bon œil le mariage du couple de rangs sociaux opposés. Au dire de la légende ; la fille descendante d’une lignée élevée dans les rangs de la notabilité et aisé, était éprise d’un jeune de son âge mais de familles très pauvre. Ayant appris leurs fréquentations, les parents de la fille aurait projeté de la changer de contrée, pour l’éviter de revoir son amoureux. Ce serait ainsi qu’ils se seraient retrouvés à l’aube du jour où la séparation aurait été prévu, pour accéder sur la falaise, et se seraient enlacés pour se jeter du haut de la falaise pourse suicider. C’est depuis cette date que le volcan se manifesta pour exprimer la colère divine et donner forme à ces deux dragons qui donnent l’impression de s’embrasser. Et depuis des touristes anglais ont donné le nom de ‘’ Kiss rocks’’à ce citadelle naturelle.

04 Sep 2015

LA CHAINE DE DRAGONS

‘’Gu la Ivoini’’ Située au sud du village d’Ivoini, à 6km du lac salé sur la RN°3 ; la Chaine de dragons constitue le grand symbole du village d’Ivoini, c’est une chaine de roches émanant d’une falaise, dont le versant faisant face à la mer a été déformé par l’érosion maritime. Cette déformation sculpte des signes qui prennent la forme de dragons rassemblés le long de la falaise. C’est un paysage magnifique parmi les plus spectaculaires, des Comores. La mythologie comorienne laisserait entendre que : Au début des siècles passés, deux jeunes épris d’amour risquaient de se voir séparer par les parents, qui ne voyaient pas d’un bon œil le mariage du couple de rangs sociaux opposés. Au dire de la légende ; la fille descendante d’une lignée élevée dans les rangs de la notabilité et aisé, était éprise d’un jeune de son âge mais de familles très pauvre. Ayant appris leurs fréquentations, les parents de la fille aurait projeté de la changer de contrée, pour l’éviter de revoir son amoureux. Ce serait ainsi qu’ils se seraient retrouvés à l’aube du jour où la séparation aurait été prévu, pour accéder sur la falaise, et se seraient enlacés pour se jeter du haut de la falaise pourse suicider. C’est depuis cette date que le volcan se manifesta pour exprimer la colère divine et donner forme à ces deux dragons qui donnent l’impression de s’embrasser. Et depuis des touristes anglais ont donné le nom de ‘’ Kiss rocks’’à ce citadelle naturelle.

04 Sep 2015

LA CHAINE DE DRAGONS

‘’Gu la Ivoini’’ Située au sud du village d’Ivoini, à 6km du lac salé sur la RN°3 ; la Chaine de dragons constitue le grand symbole du village d’Ivoini, c’est une chaine de roches émanant d’une falaise, dont le versant faisant face à la mer a été déformé par l’érosion maritime. Cette déformation sculpte des signes qui prennent la forme de dragons rassemblés le long de la falaise. C’est un paysage magnifique parmi les plus spectaculaires, des Comores. La mythologie comorienne laisserait entendre que : Au début des siècles passés, deux jeunes épris d’amour risquaient de se voir séparer par les parents, qui ne voyaient pas d’un bon œil le mariage du couple de rangs sociaux opposés. Au dire de la légende ; la fille descendante d’une lignée élevée dans les rangs de la notabilité et aisé, était éprise d’un jeune de son âge mais de familles très pauvre. Ayant appris leurs fréquentations, les parents de la fille aurait projeté de la changer de contrée, pour l’éviter de revoir son amoureux. Ce serait ainsi qu’ils se seraient retrouvés à l’aube du jour où la séparation aurait été prévu, pour accéder sur la falaise, et se seraient enlacés pour se jeter du haut de la falaise pourse suicider. C’est depuis cette date que le volcan se manifesta pour exprimer la colère divine et donner forme à ces deux dragons qui donnent l’impression de s’embrasser. Et depuis des touristes anglais ont donné le nom de ‘’ Kiss rocks’’à ce citadelle naturelle.

04 Sep 2015

LA CHAINE DE DRAGONS

‘’Gu la Ivoini’’ Située au sud du village d’Ivoini, à 6km du lac salé sur la RN°3 ; la Chaine de dragons constitue le grand symbole du village d’Ivoini, c’est une chaine de roches émanant d’une falaise, dont le versant faisant face à la mer a été déformé par l’érosion maritime. Cette déformation sculpte des signes qui prennent la forme de dragons rassemblés le long de la falaise. C’est un paysage magnifique parmi les plus spectaculaires, des Comores. La mythologie comorienne laisserait entendre que : Au début des siècles passés, deux jeunes épris d’amour risquaient de se voir séparer par les parents, qui ne voyaient pas d’un bon œil le mariage du couple de rangs sociaux opposés. Au dire de la légende ; la fille descendante d’une lignée élevée dans les rangs de la notabilité et aisé, était éprise d’un jeune de son âge mais de familles très pauvre. Ayant appris leurs fréquentations, les parents de la fille aurait projeté de la changer de contrée, pour l’éviter de revoir son amoureux. Ce serait ainsi qu’ils se seraient retrouvés à l’aube du jour où la séparation aurait été prévu, pour accéder sur la falaise, et se seraient enlacés pour se jeter du haut de la falaise pourse suicider. C’est depuis cette date que le volcan se manifesta pour exprimer la colère divine et donner forme à ces deux dragons qui donnent l’impression de s’embrasser. Et depuis des touristes anglais ont donné le nom de ‘’ Kiss rocks’’à ce citadelle naturelle.

25 Aug 2015

Une anthologie bilingue de la poésie comorienne

 entre Utendi, Nyandu, et Honko.

«La meilleure anthologie est celle que l'on fait pour soi-même».Paul Eluard

Les Éditions  Coelacanthe  viennent de publier une  anthologie portant sur la poésie comorienne d’expression orale, de la période allant du XVIe au XXe siècle. Un chef d’œuvre  signé par l’anthropologue Damir Ben Ali fondateur du CNDRS, et l’Ex ministre Mme Moinaécha Cheikh, enseignante chercheur associée au CNDRS.

Publié en février 2015, cette anthologie est composée de 41 poèmes, réunissant un choix de 22 poètes, dont 09 femmes et 13 hommes, sur 175 pages au format 24x16. Un travail de recherche  scientifiquement mené,  qui permet de situer le contexte historique de chaque poème par rapport à l’inspiration ayant motivé chaque poète sélectionné d’une part, mais aussi l’environnement socioculturel de chaque siècle étudié.

Limité aux auteurs des régions rurales de la grande Comores, pour différentes raisons, ce florilège de la poésie orale comorienne a le privilège de permettre aux lecteurs de découvrir cette ‘’littérature qui véhicule les valeurs authentiques de la nation comorienne….avec cette conviction profonde que ce patrimoine national devait être préservé et servir aux générations futures, en quête d’identité, et pour enrichir la mémoire collective’’.

Mbayé trambwe hamba ukaya !

La Bibliothèque MAB Elhad vient d’acquérir sur ses rayons, l’Anthologie de la poésie orale des Comores (du XVIe aux XXe siècles). Ce qui en soit constitue à ce jour dans notre pays, le plus grand évènement littéraire de l’année 2015. C’est comme cela qu’à partir de ce recueil, les  deux auteurs, nous invitent à remonter le temps dans un voyage au travers duquel ils se sont souciés si heureusement à sauver de l’oubli tant d’œuvres introuvables et qui pourtant ont marqué le patrimoine littéraire comorien.

En effet il ne se passe pas une cérémonie, socioculturelle, sans que l’on entende l’oratoire prononcer le mot fétiche ‘’ Mbaye Trambwe a dit que !…. ’’ du fait que bon nombres d’expressions orales sont attribués à cet illustre Prince des poètes, quand bien même l’expression revient à quelqu’un d’autre. C’est l’une des qualités de ce chef d’œuvre qui s’est assigné la noble mission d’éclaircir le lecteur sur les propos rapportés par les uns et les auteurs selon leurs époques.         Cette anthologie couvre  cinq siècles de poésie comorienne illustrant la vie littéraire à travers la mondanité et ses péripéties politiques, marquée par cette créativité poétique, s’étendant du XVIe aux XX e siècles.

Loin de paraitre hétéroclite, ce florilège a su aborder  tous les aspects de cette oralité. Que ce soit pour le caractère épique de son contenu, ou pour les portraits au vitriol propre au tempérament insulaire dans un contexte suscitant des rancœurs  et le sentiment de révolte de tout un peuple animé de la volonté de protéger son environnement face aux influences extérieurs et ‘’ se préserver contre toute dominance idéologique ou de politique extérieur ceci malgré les différentes vagues migratoires issues des races, des langues et de différentes religions.

Contre l’esprit colonialiste qui traduisait le mépris

L’événement est d’autant plus significatif qu’aucune anthologie de ce genre n’avait été consacrée jusqu’à nos jours à aucune des îles composant l’Union des Comores. En effet pour mieux comprendre les péripéties de l’histoire à travers ses âges, et bien connaître la vie de ces différentes époques , la lecture de ce travail poétique s’avère indispensable, même si on peut qualifier de subjectif le choix réalisé quant à la sélection des textes chose fréquente à l’élaboration d’une anthologie. En outre les auteurs ont pris le soin de rapporter la version des poèmes en langue vernaculaire de cette époque, mais à laquelle on ne récent pas de différence par rapport au véhiculaire. Il faut rappeler ici, que cette parution a eu le mérite d’être précédée d’un avant propos  remarquable et explicite, sur les origines multiculturelles ; la méthodologie du recueil, ses procédures, il n’a pas non plus manqué de justifier la subjectivité justement lié au choix effectué sur la collecte, ainsi que l’organisation des structures et la conservation de leurs valeurs identitaires contre l’esprit colonialiste qui ‘’ traduisait le mépris à l’égard de leurs croyances, de leurs traditions culturelles et de leurs mode de vie’’. S’ensuivra une introduction exceptionnelle et instructive par rapport aux différentes techniques de la poésie déclamée(Nyandu), le (Utendi ou honko) selon le poème ; la formation du poète ; et les genres connus, hérité de notre passé commune. Dès l première phrase, l’introduction aborde l’historique de l’écriture et de l’enseignement aux Comores, pays d’oralité. Ce qui ne lui a pas  empêché de conserver à travers le temps  et l’espace  des générations durant, son patrimoine  culturel le plus authentique.

 Ce livre vient à point nommé, pour nous permettre de découvrir un pan poétique si riche, et qui est en grande partie inexploré que par des bribes le plus souvent utilisé avec talent dans des verbiages circonstanciels, ou pour illustrer des discours au cours de palabres. Or quand on approfondi la lecture, on découvre que la poésie orale comorienne, a eu le mérite de tenir tête à la main mise colonialiste, et de faire face à l’arbitraire en s’engageant parfois même dans une revendication du respect  de son éthique.

Des slameurs d’un autre temps.

Les auteurs de cette anthologie ont procédé à l’analyse sur les sources d’inspiration, le travail de la mémoire dans la littérature orale et les influences liés à l’environnement du poète. Quant à l’aspect scientifique de cette anthologie, elle réside dans la recherche  faite  sur les différents formes d’expression poétique ; des techniques de la poésie, mais aussi des significations et des circonstances justifiant le contexte de la créativité.                                                                          Pour Mr Dami Ben Ali et Moinaécha Cheikh, le terme « Nyandu évoque le rythme qui est un élément fondamental  de la poésie comorienne » même si  ajoutent-t-ils « toute texte structuré pour produire du rythme n’est pas pour autant  classé dans la catégorie  du Nyandu, ni du utendi ».

En cherchant à comprendre la poésie comorienne d’expression orale, on est surprit de constater les similitudes que l’on peut retrouver  entre le ‘’Nyandu (poème déclamé) qui remonte au XVIe et le slam forme poétique très récente

Morceau choisi.

 En effet l’anthologie nous révèle cette prestation à la fois poétique et artistique, que l’on retrouve dans le slam.

MAB Elhad

 

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